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Communiqués et lettres

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par May 19, 2022July 25th, 2022Aucun commentaire
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Le temps est venu de transférer les programmes de langue française de Laurentian University à l’Université de Sudbury

Pour diffusion immédiate – Grand Sudbury, le 19 mai 2022 – La Coalition nord-ontarienne pour une université de langue française applaudit le fait que trois des quatre principaux partis politiques ontariens, c’est-à-dire le Nouveau parti démocratique, le Parti libéral et le Parti vert, sont clairement en faveur d’une université de langue française dans le Moyen-Nord. Ces partis ont aussi indiqué clairement qu’ils favorisent le transfert des programmes de langue française de Laurentian University à l’Université de Sudbury. Les trois chefs concernés ont mentionné ces appuis au cours de la campagne, de même que leurs représentantes lors du débat en français tenu le 17 mai.

La ministre des Affaires francophones et porte-parole du Parti conservateur au dernier débat, Caroline Mulroney, s’est référée au processus d’accréditation entrepris par l’Université de Sudbury auprès de la Commission d’évaluation de la qualité de l’éducation postsecondaire (la Commission), démarche entamée à la suite de l’annonce d’un octroi de 1,9 $ million du gouvernement fédéral à cette institution, le 29 avril dernier. Mme Mulroney n’a pris aucun engagement ferme envers une université de langue française. Tout semble indiquer qu’elle serait prête à accepter une Université de Sudbury qui offrirait de la programmation en français, mais sans pour autant forcer Laurentian de lui transférer sa programmation de langue française. Le résultat serait une fragmentation de l’offre, une fragmentation potentiellement désastreuse.

Nous enjoignons Mme Mulroney et le Parti conservateur de modifier leur position. Les dommages déjà infligés à la communauté francophone sont graves. Ils seraient exacerbés si on permettait à Laurentian de continuer d’offrir de la programmation de langue française en concurrence directe avec l’Université de Sudbury.

Bien qu’il soit important que l’Université de Sudbury effectue le travail nécessaire auprès de la Commission, il est d’autant plus important que l’éducation universitaire en langue française soit mise entre les mains d’une gestion par, pour et avec la communauté francophone. C’est la seule façon de s’assurer que les intérêts de la communauté seront considérés lors de la prise de décisions qui l’affecte. La communauté a déjà fait assez de sacrifices.

Il est d’autant plus important que ce transfert soit annoncé dans les plus brefs délais afin que l’Université de Sudbury puisse bien planifier son avenir en sachant qu’elle n’aura pas à partager le marché francophone avec Laurentian. Un tel morcellement de l’offre de programmes en français dans le Moyen-Nord pourrait s’avérer désastreux pour l’enseignement universitaire en français dans la région.

Demander que la programmation de Laurentian soit transférée à l’Université de Sudbury pendant que celle-ci poursuit ses démarches auprès de la Commission est logique. Les programmes sous Laurentian sont déjà approuvés. Cela permettrait à l’Université de Sudbury de bâtir son avenir sur une base bien établie au lieu de partir de rien. Et c’est faisable, on le sait, puisque le gouvernement l’a déjà fait avec la création de l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario.

En se réfugiant derrière le processus de la Commission, le gouvernement nous condamne à un projet de très longue haleine sans aucune garantie. Pendant ce temps, nos jeunes quittent la région et nous perdons nos professeurs. C’est l’économie de la région qui en souffre.

Nous demandons donc le transfert immédiat de la programmation de langue française de Laurentian University vers l’Université de Sudbury pendant que cette dernière poursuit ses démarches auprès de la Commission.

Il faut surtout dire un oui ferme à une offre structurée, complète, responsable et viable pour l’avenir de l’enseignement universitaire en français dans le Nord-Est ontarien.

-30-

La Coalition nord-ontarienne pour une université francophone émane des travaux de PlanifSudbury. Cette instance est issue des États généraux du Grand Sudbury de 2008 et rassemble des intervenantes et intervenants des secteurs de l’économie, de l’éducation, des services sociaux, de l’immigration, de la santé, des services communautaires, de même que des arts et de la culture.

Renseignements
Denis J. Bertrand
Responsable des communications de la Coalition
705 507 8472
denis@dbertrand.com
www.planifsudbury.ca
Facebook et Twitter : @coalitionnord

Time has come to transfer Laurentian University’s French-language programs to the Université de Sudbury

For Immediate Distribution – Greater Sudbury, May 19, 2022 – The Coalition nord-ontarienne pour une université de langue française (Northern Ontario Coalition for a French-Language University) welcomes the support of three of Ontario’s major political parties for the creation of a French-language university in Ontario’s Mid-North, namely the New Democratic Party, the Liberal Party and the Green Party. Their leaders have also indicated during the campaign that they support the transfer of French-language programming from Laurentian University to the Université de Sudbury.

This support was reiterated during the televised French-language debate with party representatives on May 17.

Caroline Mulroney, Minister of Francophone Affairs and Conservative Party representative at the last debate, referred to the certification process undertaken by the Université de Sudbury with the Postsecondary Education Quality Assessment Board (the Board), which was initiated following the announcement of a $1.9 million grant from the federal government to the institution on April 29. She took no firm commitment towards a French-language university. All signs seem to indicate that she would be amenable to supporting the Université de Sudbury in offering French-language programming without, however, compelling Laurentian University to transfer its programming to the new university. This would only lead to a potentially disastrous fragmentation in the offer of French-language programming.

We urge Minister Mulroney and the Conservative Party to modify their position. The damage that’s already been inflicted upon the Francophone community is serious enough. It would only be exacerbated were Laurentian University be allowed to continue to offer French-language programming in competition with the Université de Sudbury.

As important as it is for the Université de Sudbury to undertake the necessary work under the Board’s processes, it is even more crucial that French-language university education be placed under the auspices of a French-language institution. It is the only way the francophone community’s interests will always be at the heart of the decision-making process. The community has already sacrificed enough.

It is crucial that such a transfer be announced in the immediate future in order for the Université de Sudbury to be in a position to adequately plan its future, knowing it won’t have to share the French-language market with Laurentian. Such fragmentation, should it be allowed to occur, could prove disastrous for French-language university education in the region.

It is logical to demand that such a transfer occur now, while the Université de Sudbury undertakes the necessary processes under the auspices of the Board. Existing French-language programs delivered by Laurentian are already approved. This would provide a good foundation from which the Université de Sudbury can build instead of starting from scratch. And it is doable, based on the example of the rapid creation of the Northern Ontario School of Medicine University.

By seeking refuge behind the Board’s processes, the government will subject the community to a years-long process without any guarantees. Meanwhile, our youth is leaving the region and we are losing professors. The economy of the whole region is impacted by that.

We therefore demand that Laurentian University be made to transfer all of its French-language programming to the Université de Sudbury while the latter continues its work with the Board.

Above all, we must say a firm “yes” to a structured, comprehensive, responsible and viable offer for the future of university education in French in Northeastern Ontario.

-30-

Representing institutions, individuals, and organizations active in a variety of sectors in Greater Sudbury and Northern Ontario, the Coalition emanates from the PlanifSudbury Francophone roundtable.

Information
Denis J. Bertrand
Coalition Communications Officer
705 507 8472
denis@dbertrand.com
www.planifsudbury.ca
Facebook & Twitter: @coalitionnord

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